Alessandro Botturi (I-Yam) remporte sur le fil la 6e édition du Merzouga Rally sur la nouvelle Yamaha ! A l’issue des 2 tours de 40 km après départ motocross, au général, Bottu concède plus d’une minute à son poursuivant direct Farres (Esp-KTM). Il ne lui reste alors qu’une minute au cumulé des 5 étapes pour empocher la course. Pour couronner la journée finale, Adrien Van Beveren signe sa première victoire d’étape. Doublé Yamaha avant le Dakar, ça fait du bien aux bleus !
Comme à l’accoutumée sur le Merzouga Rally, le dernier jour est une étape originale. Un motocross géant avec départ en ligne sur une piste (un jeu de piste !) de 40 km au road-book avec arrêt après un tour et relance des coureurs pour un second tour. Adrien Van Beveren aurait pu faire un carton.
Botturi sur le fil
Mais la consigne d’équipe chez Yamaha était claire. Ne pas imprimer trop de rythme au risque de tirer Svitko et Farres en embuscade au général derrière Botturi, voir de pousser son coéquipier à la faute. Bottu, qui avait environ 2 minutes d’avance au général se devait de garder le contact avec les KTM compé-client de l’Espagnol et du Slovaque (2 fois 5 au Dakar, pas un manchot…). Chose faite au premier tour. Au second, Adrien temporise plusieurs fois pour calmer le jeu, puis teste le pack sur 5 km pour constater qu’il peut prendre le large et se faire plaisir sans entraîner les menaces KTM. C’est ce qu’il fait jusqu’à la fin, s’offant même un double sur des dunes reconnues au premier tour et arrivant en trombe sur l’arrivée. Le double vainqueur du Touquet a tenu son rang et remporte la première étape de sa carrière. Suspens après l’arrivée de ses poursuivants Farres et Svitko quand Botturi arrive après un paquet de secondes. Le temps de faire des calculs sur un coin de papier et l’Italien est déclaré vainqueur de la 6e édition du Merzouga Rally. Olivier Pain termine au pied du podium après une quinzaine marocaine où il est ravi de ne « pas avoir sorti un outils en deux semaines » mais a aussi réalisé qu’il lui fallait travailler son physique. Olivier est en effet en retard sur sa préparation en raison d’une nouvelle opération de la coiffe. Constant sans être éclatant, le Français se présente tel qu’on l’a toujours connu avant le Dakar. Discret. Laia Sanz termine 5e, comme l’an passé. Xavier de Soultrait et Adrien Van Beveren se suivent 6e et 7e. A noter que AVB accuse 1h03 de retard sur Botturi… mais a écopé de 1h05 de pénalité. On ne va pas refaire l’histoire, mais Adrien avait la vitesse, comme Antoine Méo, pour jouer la gagne. Encourageant pour la suite de sa toute jeune carrière. Prochain road-book… au Dakar.
Par Rodo.
